La retraite

Traversée du Laizon : Offensive menée par deux brigades blindées canadiennes renforcées de deux brigades d’infanterie (Kangaroos), précédée d’un bombardement aérien intense : 800 bombardiers britanniques et 4000 tonnes de bombes.
– Faute d’approvisionnement et de carburant, les Allemands opposent une moindre résistance : des « groupes de combat » appartenant à des divisions décimées et quelques chars.
– Commencée le 14 août au matin, l’avance des Canadiens s’acheva le lendemain soir en vue de Falaise.
La poche va se refermer.
– A l’ouest, dans le couloir, qui sépare les Alliés, courent sept routes forestières ou rurales qui, tant bien que mal, mènent à l’est, La VII° armée en fera le meilleur usage.
– Les avions alliés mitraillent, nuit et jour, les camions qui circulent sur nos routes, à raison d’un par minute. Présence d’avions allemands.
Les allemands se terrent
– les Allemands ont compris le danger et organisent leur défense : « au pied des haies, on peut voir les soldats du Reich enterrés dans leur trou individuel, et des petits tas de munitions habilement camouflés sous la verdure ; ici et là, quelques pièces d’artillerie, canons de petit modèle, et orgues de Staline, ou machine infernale contre tanks. »
(Dans la Tourmente : Abbé Launay à Tournai sur Dives)
– Le tir de l’artillerie alliée (placée près d’Argentan), s’attache plus spécialement en ce matin du 14 août, à pilonner Trun et Chambois, … que les allemands abandonnent
Avec la nuit reprend le défilé des troupes et des fuyards.
– Au sud, les allemands contre-attaquent vigoureusement au Bourg Saint-Léonard.
Le Sud de l’Orne est libéré
